mercredi 30 décembre 2009

L'ange des ténèbres, Caleb Carr



Ma note: 5/10

New York, juin 1897.
Une épouse éplorée d'un diplomate espagnol engage la détective Miss Sara Howard pour lui venir en aide : sa petite fille a disparu... Immédiatement, l'équipe de Lazlo Kreizler se reconstitue autour de Sara, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur leur grand tableau noir. Se dresse progressivement le portrait d'un être dont les mobiles ne sont pas politiques, d'une personnalité en proie à une étrange perversion, d'un tueur d'enfants ayant toutes les apparences de la normalité.

Après avoir lue des critiques incroyables de ce roman, je m'attendais à beaucoup mieux. Et c'est un euphémisme. Même si M. Carr possède une très belle plume, il l'exploite très mal. À chaque instant où l'histoire ou le passage qu'il raconte devient intéressant, il change de registre et nous perd complètement.

Ensuite, cet écrivain devrait ressérer son texte. 800 pages pour ce genre c'est beaucoup trop, à moins d'avoir un talent fou. Avec 400 pages et moins de tergiversation, ce roman aurait été plus « lisable ».

Même si je n'ai pas lue L'aliéniste, c'est ce dernier que je vous conseil parce qu'il a gagné de nombreux prix et tous les lecteurs sont unanimes pour affirmer que c'est un classique du genre.

vendredi 25 décembre 2009

Le symbole perdu, Dan Brown



Ma note: 7,5/10

Voici le résumé: Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d'urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même.
En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d'une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s'affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

Après Da Vinci Code, voici le nouveau roman de Dan Brown. Même si j'ai bien aimé ce roman, il y a plusieurs défauts qui s'y retrouvent. Premièrement, M. Brown n'a pas amélioré la qualité de son écriture, même après 5 romans à son actif. En effet, encore une fois, la qualité du texte se retrouve dans la rechrche fastidieuse que ce type de roman demande et par la qualité de son histoire. Son style d'écriture est très simple et à peu près n'importe qui pourrait atteindre ce bas niveau. Ensuite, il y a tellement d'information donné pêle-mêle qu'on a de la difficulté à suivre l'auteur dans sa démarche. Un autre défaut, et non le moindre, est la recette employé par Dan Brown pour tous ses romans. Certe, quelqu'un qui n'a jamais lu Brown y trouverait son compte, mais pour les autres, cela devient, avec les romans qui s'accumulent, presque risible. On pourrait quasiment changer quelques noms dans ce livre qu'on obtiendrait Anges et Démons ou Da Vinci Code. J'exagère à peine!!!

Bien sûr qu'il y a de bons coups de Dan Brown dans ce roman. Le plus important est le divertissement qu'il apporte. C'est un véritable « pages-turner ». Quand on le commence on ne peut s'arrêter! C'est probablement un des livres qui se lit le mieux qu'il m'a été donné de lire! En plus, et cela est une force de Brown, on y apprend beaucoup même si les demi-vérités sont monnaies courantes. Au moins l'écrivain nous amène à nous questionner. J'ai lu ce livre en faisant constamment des recherches sur wikipédia pour enrichir ma lecture. Brown est un maître dans ce domaine. Il a une recette presque magique. En autres, vous ne verrez plus jamais la ville de Washington du même oeil. Aussi, ayant tout lu de Dan Brown, le symbole perdu est celui où il y a le plus d'action et aussi le plus de codes et de mystères à élucider.

En terminant, sans vous dévoiler trop d'éléments du récit, je croyais en commençant ma lecture, que cet auteur s'était enfin éloigné de la religion après deux « triller religieux », j'avais tort....

vendredi 4 décembre 2009

Rapt de nuit, Patricia Macdonald



Ma note: 4,5/10

Voici la quatrième de couverture: Tess a neuf ans lorsque sa soeur aînée Phoebe est enlevée, violée et étranglée.
Grâce à son témoignage, le coupable est immédiatement arrêté, jugé et exécuté. Vingt ans plus tard, un test révèle que ce n'est pas son ADN qu'on a retrouvé sur Phoebe. Bouleversée, Tess décide de faire toute la lumière sur cette affaire. Au risque de revivre ce cauchemar... et de passer pour le suspect principal du meurtre de sa soeur. Patricia MacDonald déploie tout son talent pour distiller doute et ambiguïté, au fil d'un suspense psychologique oppressant, hanté par les secrets de famille.
Une héroïne solitaire, des secrets, une erreur judiciaire : la reine du thriller psychologique mêle dans Rapt de nuit ses ingrédients préférés, et la recette a du goût, une fois de plus !

Un autre thriller qui ne se démarque pas. Sans sucre, sans sel, sans goût! C'était mon premier roman de cette dame et j'espère mon dernier. Non que l'histoire, l'écriture, etc. ne soit pas bonne. C'est juste que c'est fade. Elle n'apporte rien de nouveau à ce genre et au nombre de thriller qui sort chaque année, quand t'apporte rien de mieux qui ne s'est fait auparavent, vaux mieux ne pas l'écrire. Hélas! c'est exactement le contraire qu'elle a fait.

L'avenir du thriller est selon moi dans ce que fait Mankell, Stieg Larsson et Michael Connelly. Soit de créer leur monde à eux et faire évoluer leurs personnages dans ces réalités et leurs atmosphères bien à eux. Dommage, mais Patricia Macdonald m'a éloigné encore un peu plus du thriller...