jeudi 29 avril 2010

Level 26, Anthony E. Zuiker



Ma note: 5,5/10

Voici la quatrième de couverture: Les criminels sont répartis sur une échelle de 1 à 25 selon leur dangerosité par les policiers du monde entier. Or, un tueur, cruel à l'extrême, sévissant sur tous les continents, échappe à cette clasification. Steve Dark ne veut plus traquer les psychopathes depuis que ce monstre a massacré sa famille. Mais il va devoir changer d'avis.

Pour commencer je dois vous décrire le contenu de ce roman. En fait il ne s'agit pas seulement d'un roman parce qu'en plus de la lecture on retrouve à toutes les 20 pages environ un mot de passe qui nous permet de nous connecter au site internet level 26 pour visionner un extrait vidéo. Il s'agit de « ponts » numériques qui permettent de voir les protagonistes du roman en chair et en os en plus de découvrir de nouvelles scènes qui ne sont pas dans le roman. Sauf erreur, je crois que c'est une première dans l'histoire de la littérature. C'est probablement une belle invention qui se développera de plus en plus surtout avec les e-book, ipad, etc. Bravo à M. Zuiker pour ce tour de force et sachant qu'il est le créateur de la série « Les experts » (soit CSI en anglais), je ne suis pas surpris qu'il ait pris la pôle dans ce domaine. Selon ses dires, il a voulu initier ou inciter la nouvelle génération Youtube à la lecture. Grand bien lui fasse.

Cependant, la réalité nous rattrape assez vite dans notre lecture. Il devient très difficile d'interrompre notre lecture pour aller se brancher sur internet pour poursuivre notre expérience. On est sans cesse «coupé» ce qui fait qu'après 5 à 10 vidéos consultés on se lasse. Au final, même si l'intention et l'invention sont originales et excellentes, l'expérience devient vite embarrassante. Par contre, pour bien suivre l'histoire on est pas obligé de visionner les mini-films. Tant mieux!!

Finalement, le plus grand défaut se situe dans le roman en tant que tel. Le style d'écriture de Zuiker est inexistant, l'histoire est bourrée de clichés, d'incohérences et d'exagérations, les personnages sont fades, les situations sont risibles, etc. Donc, les très très grands amateurs du genre(thriller et sériller)à la James patterson et les plus jeunes pourront peut-être y trouver leur compte, mais pour ma part c'est assurément ma dernière expérience avec Anthony Zuiker. Dans le genre, soit des thrillers avec de très courts chapitres, ce Patterson est beaucoup mieux.

Pour résumer, voici un roman innovateur qui sera davantage agréable avec un ipad, par exemple, parce que notre plaisir de lecture sera moins encombré et qu'on pourra lire à l'extérieur de chez soi. Par contre, il contient d'énormes mais d'énormes défauts!!!! En fait voici un roman de série B entrecoupé de vidéos de série B. Dommage. Le premier rendez-vous est raté!

lundi 26 avril 2010

La reine dans le palais des courants d'air, Stieg Larsson



Ma note: 7/10

Voici la quatrième de couverture: Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte.
Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle...
Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth.
Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.

On a plus besoin de présenter Stieg Larsson. Par contre, pour ceux et celles qui ne connaissent pas son histoire je serai bref. Donc, après la rédaction des 3 premiers volumes de la série Millénium(soit ses trois premiers romans), Stieg Larsson fut terrassé par une crise cardiaque. Il mourut et il ne connut pas la gloire qui l'attendait. En effet, ses trois romans se sont vendus à plusieurs millions d'exemplaires en peu de temps dans son pays d'origine qui est la Suède et partout dans le monde.

Ce roman-ci constitue le 3e volet et comme j'avais détesté le 2e, je m'attendais au pire. J'avais par contre adoré le premier, et ce troisième millénium m'a plutôt plue. L'action est bien ficelé et comme toujours, la plume de Larsson est archi compétente. Vers la fin du roman on a droit à un procès et finalement tous les ingrédients sont réunies pour un très bon thriller, un très bon roman d'espionnage et un très bon roman juridique. Même si je considère que le premier tome est de beaucoup supérieur que celui-ci, il est quand même fort intéressant.

En dernier lieu, il est très dommage qu'on assiste à la fin de cette saga. Il y a des rumeurs à l'effet que sa fiancée possède un dernier manuscrit, soit le tome 4, mais qu'elle ne peut le publier. Quoi qu'il en soit, la fin de cette saga de la littérature populaire est arrivé et c'est certain que le monde littéraire a perdu une petite parcelle de son corpus avec la mort de M. Larsson.

mercredi 21 avril 2010

Le royaume des devins, Clive Barker



Ma note: 3/10

Voici le résumé: Mimi Laschenski est une vieille femme très malade rongée par la peur. Est-ce lié à la présence de ces milliers d'oiseaux rassemblés au-dessus de chez elle? Ou à cet étrange tapis que des individus, apparemment sans scrupules, tentent de s'accaparer? Il semble que des puissances surnaturelles aient été libérées récemment et se livrent une bataille sans merci. C'est ce que Cal Mooney, jeune homme sans histoires, et Suzanna, la petite-fille de Mimi, vont découvrir bien malgré eux.

Depuis que je fais des critiques, le seul roman que je n'ai pas lu au complet est celui-ci, soit le pauvre royaume des devins. J'ai arrêté ma lecture à la page 400 et j'en ai enduré probablement trop. Pourtant ce roman avait très bien commencé. Il semblait sur la bonne voie quand, tout à coup, Clive Barker perd la tête comme ça lui arrive trop souvent. On ne comprend plus rien, il ne prend pas le temps d'expliquer au lecteur son histoire et où il veut en arriver...ça devient pathétique de vouloir s'accrocher à ce roman pour la simple raison qu'il porte un titre accrocheur et que son histoire semble être intéressante. Pauvre Clive!

J'ai toujours pensé, à tort, que Clive Barker était un grand écrivain. Demandez-moi pas pourquoi, c'est comme ça. Mais là il vient de m'achever. Ça n'a pas de sens!!! Des centaines et des centaines de pages comme ce roman(800) et ses autres bouquins, pour en arriver à rien comprendre et essayer d'aimer ça. Je vous le dis, ce n'est pas sain!!!!!

Le pire est que Barker a une bonne plume. Son problème cependant est qu'il l'exploite mal et nous perd après 200 pages....En fait, son problème est plus profond que ça encore. Je pense que je sais. Il n'a qu'une bonne plume et rien d'autres!!!! Dommage, peut-être que dans une autre vie je retomberai dans le panneau! En espérant que je me trompe....

p.s.: je sais que ça l'a aucun rapport avec ma critique, mais pour ceux que ça intéresse, Clive Barker est ouvertement homosexuel...de plus il est peintre, scénariste, réalisateur, etc...

dimanche 18 avril 2010

Underworld USA, James Ellroy



Ma note: 6/10

Voici la quatrième de couverture: 24 février 1964 7h16 du matin à Los Angeles. Attaque d’un fourgon blindé de la Wells Fargo. Quatre convoyeurs sont abattus. Trois braqueurs morts. Le quatrième a prix la fuite en emportant seize sacs de billets de banque et quatorze mallettes remplies d’émeraudes.

C’est sur ce braquage disséqué avec une maestria éblouissante que s’ouvre Underworld USA. Le récit lui-même peut alors commencer. Eté 1968 : Martin Luther King et Robert Kennedy ont été les victimes de conspirations meurtrières. La Convention démocrate de Chicago est sabotée par des escadrons de nervis spécialistes en coups fourrés. Les militants noirs se préparent à l’insurrection dans les quartiers sud de Los Angeles. Le FBI, sous la houlette de J. Edgar Hoover, utilise tous les moyens pour les infiltrer, les diffamer et les détruire. Howard Hughes s’est fait escroquer dans le rachat des casinos de Las Vegas par la mafia. Et, à la croisée de tous ces événements, le Destin a placé trois hommes :

Dwight Holly, exécuteur des basses œuvres de Ho0ver, dont les décisions sont dictées par un racisme viscéral et une méfiance maladive envers l’administration du nouveau président Richard Nixon ;

Wayne Tedrow, ancien flic et trafiquant d’héroïne, cherchant à instaurer un empire mafieux en installant une chaîne de casinos en République Dominicaine ;

Don Crutchfield, jeune détective privé, voyeur obsédé par les femmes, chargé par un nostalgique du nazisme de retrouver Gretchen Farr, dont la spécialité est de dépouiller ses nombreux amants.

Dwight, Wayne, Don : leurs vies s’entrechoquent sur la piste de Joan Rosen Klein, la « Déesse rouge », et chacun d’entre eux paiera « un tribut élevé et cruel à l’Histoire en marche ».

Donc, voici un roman quasiment indescriptible et "incriticable". Même si la plupart des critiques le classent dans la catégorie des romans noirs, je ne pense pas que ce soit le cas. C'est plutôt un roman d'espionnage et d'infiltration. En plus, le style d'écriture est très hétéroclite et on y retrouve de tout: prose habituelle, coupure de journaux, verbatime d'écoute électronique, etc.....le tout dans un énorme volume de plus de 800 pages en format hardcover.

Par contre ce roman se lit très bien et très vite. Il est parfois mais rarement intéressant. Pour embarqué on doit adhérer à la théorie du complot en ce qui a trait aux États-Unis des années 60 et 70(assassinat de Martin Luther King et John Kennedy, la direction malveillante du FBI de l'époque, etc.) Mais le plus gros problème du bouquin est qu'il est presque incompréhensible. Il tire de tous les côtés, les histoires s'entrecoupent, se mêle, les personnages ne sont pas décrits correctement à tout le moins pour une compréhension minimale. En fait, ce n'est pas le lecteur le problème avec ce roman mais bien l'écrivain.

Finalement, Underworld USA pourrait vous intéressez uniquement si vous êtes très, mais très passionné par l'histoire américaine de la fin des années 60 et du début des années 70. Il conclue une trilogie commencé avec Tabloïd Américain. Malheureusement(ou heureusement) je n'avais pas lu les deux premiers tomes de la trilogie ce qui explique peut-être ma note très moyenne.

p.s.: James Ellroy est l'auteur des romans Le Dalhia noir et L.A. Confidentiel tous deux adaptés au cinéma...

samedi 10 avril 2010

Mr. X, Peter Straub



Ma note: 7/10

Voici le résumé: Tous les ans, depuis son enfance, le jour de son anniversaire, Ned Dunstan est victime d'une transe durant laquelle il assiste, impuissant, à la même scène de massacre d'une violence insensée commise par un mystérieux homme en noir qu'il a surnommé " Mr. X ". Saisi d'une prémonition, il retourne à Edgerton dans l'Illinois, la ville de son enfance, pour y revoir sa mère qui, effectivement, est mourante. Mais, avant de s'éteindre, celle-ci lui révèle le nom de son père et avertit Ned qu'il court un grave danger. Dans sa quête de ce père énigmatique, il va vivre quantité d'aventures extraordinaires qui vont lui permettre d'en apprendre plus non seulement sur sa propre identité, mais aussi sur une famille réellement fantastique. Il découvrira l'existence d'un inquiétant frère jumeau doté de pouvoirs surnaturels et sera soupçonné de trois meurtres avant de pouvoir enfin affronter le maléfique Mr. X.

Je n'ai personnellement pas une bonne relation avec Peter Straub. Comme écrivain, il a toujours de très bonnes idées de départ, de déroulement et de fin de ses récits, mais je n'aime pas son style d'écriture. Il est trop lourd, trop dense et ce qu'il raconte devient vite inintéressant même si l'histoire est recherché et imaginatif.

Ce roman qu'est Mr. X ne fait pas exception à la règle. S'il aurait été écrit par Stephen King ou Dean Koontz, Mr. X aurait pu être un classique du genre ou, à tout le moins, un excellent roman de terreur. L'histoire est très riche, très dense, avec beaucoup d'éléments intéressants de l'épouvante et qui contient également des éléments du genre policier ce qui recouvre encore plus les nombreuses couches de densité de ce bouquin. Donc, on est en présence d'une grande histoire à tous égards.

Par contre, Mr. X est beaucoup trop long. En effet, il y a quelque 100 ou 200 pages de trop. Rien de moins. Et pas nécessairement à la fin du roman mais plus dans le coeur du roman. Cet élément, combiné au fait que Straub ne possède pas un très grand talent d'écrivain, devient grandement irritant et constitue à peu près le seul défaut du roman. Donc, si vous êtes un fan à tout crin du genre, n'hésitez pas à le dévorer à la première occasion.

Pour terminer, voici une critique de Mr. X fait par Jacques Baudou: « Un ouvrage qui ne cesse de surprendre et de dérouter le lecteur, car il se révèle toujours plus complexe, toujours plus étrange qu'on ne s'y attend...C'est une histoire semée de crimes plus ou moins horribles, qui joue, au passage, de quelques ressources d'intrigues policières d'âges différents...C'est encore une variation étourdissante sur le thème fantastique du double. Le tout brassé avec le doigté virtuose d'un artiste pervers du puzzle...On aura compris qu'il s'agit d'un grand livre.»

lundi 5 avril 2010

Juste avant le crépuscule, Stephen King



Ma note générale(moyenne): 6,7/10

Mes notes pour chaque nouvelle: Willa (Willa) 8.5/10
La Fille pain d'épice (The Gingerbread Girl) 7/10
Le Rêve d'Harvey (Harvey's Dream) 7/10
Aire de repos (Rest Stop) 6/10
Vélo d'appart (Stationary Bike) 7.5/10
Laissés pour compte (The Things they left behind) 6/10
Fête de diplôme (Graduation Afternoon) 4/10
N. (N.) 8/10
Le Chat d'enfer (The Cat from Hell) 6.5/10
Le New York Times à un prix spécial 6.5/10
Muet (Mute) 6.5/10
Ayana (Ayana) 6/10
Un très petit coin (A Very tight place) 7.5/10

Je ne suis pas un grand fans de nouvelles littéraires, mais quand elles proviennent d'un auteur comme Dean Koontz ou Stephen King, je ne peux passer outre. Donc j'ai plongé. Alors, pour ce nouveau recueil de Stephen King, on a droit à des nouvelles très divertissantes bien qu'inégales. La meilleure selon moi est la première qui a une très bonne ambiance et aurait peut-être gagnée à être plus longue.

Aussi, bien que chaque nouvelle valent la peine d'être lue, celle qui m'a rentrée dans la tête pour longtemps est vélo d'appart. La chute est exceptionnelle même si j'ai lu exactement l'opposé dans une autre critique de ce court récit. Tout au long de cette histoire, je me demandais où King voulait aller et quand la fin est arrivée, j'ai grandement été comblé.

Finalement, n'hésitez pas à lire ce recueil. Il est enlevant, très bien écrit et certaines nouvelles deviennent même incontournables dans l'oeuvre de Stephen King.(Par exemple, Willa, N. et vélo d'appart). En plus, presque toutes ces courtes histoires ont été écrites dans les années 2000 et ne sont pas de vieilles histoires réédité pour engraisser financière l'éditeur. Enfin, ces histoires sont très différentes les unes des autres et le relief de ce bouquin s'en retrouve donc augmenté.

vendredi 2 avril 2010

Le cerveau de Kennedy, Henning Mankell



Ma note: 7/10

Voici le résumé: Automne 2004.
Louise Cantor quitte son chantier de fouilles du Péloponnèse pour rentrer en Suède. Impatiente de revoir son fils, elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui a tué Henrik ? Pas un instant Louise ne veut croire que son fils unique se soit suicidé. Avec l'énergie du désespoir et une obstination d'archéologue, elle va tenter de reconstituer fragment par fragment les dernières années d'une vie brutalement interrompue.
Secondée par Aron, le père d'Henrik qu'elle a déniché au fin fond de l'Australie, Louise découvre que son fils avait une vie secrète, émaillée d'inquiétantes zones d'ombre. Pourquoi Henrik s'intéressait-il tant au cerveau du président Kennedy, disparu lors de son autopsie ? Pourquoi avait-il un appartement clandestin à Barcelone ? D'où provenaient les grosses sommes d'argent dont il disposait ? Que faisait-il au Mozambique dans un mouroir pour malades atteints du sida ? Quand Aron disparaît brusquement sans laisser de traces, Louise comprend qu'elle est aux prises avec des forces occultes qui la dépassent.
Au bord du gouffre mais plus déterminée que jamais, ses pas la conduisent au cour de l'Afrique. Une vérité effroyable l'y attend. A travers ce récit palpitant et lucide, Henning Mankell exprime sa colère contre le cynisme du monde occidental face au lent naufrage d'un continent rongé par le sida.

Encore une fois, M. Mankell m'a agréablement surpris. Le début de ce récit m'a laissé froid mais plus l'histoire avance, plus on veut savoir ce qui est arrivé à Henrik. Sa mère refait donc le parcours de ce dernier et on découvre l'Afrique raconté par un de ces habitants, soit Henning Mankell. En plus d'habiter la Suède, il vit aussi en Afrique et donc, on en apprend davantage sur ce continent.

Bref, en général, on ne s'ennuie pas avec ce thriller. Mankell réussie à nous captiver et son écriture est fidèle à ce qu'il a écrit par le passé. Même si on est pas dans la grande littérature et qu'il ne réinvente pas le thriller, on passe quand même un bon moment. C'est un roman tragique et très sombre et Mankell possède le talent nécessaire pour ce genre et donc, le tout est bien rendu.

Ce roman n'est certes pas mon préféré de cet écrivain mais il passe le test. En plus, il ne nous fait pas la morale parce que Mankell explique dans la postface qu'il a écrit ce roman en pensant à sa colère personnelle qui n'appartient qu'à lui-même. On peut dire pari réussi!

Depuis plusieurs années, Mankell appartient, selon moi, aux écrivains très compétants. Bravo!