vendredi 2 avril 2010

Le cerveau de Kennedy, Henning Mankell



Ma note: 7/10

Voici le résumé: Automne 2004.
Louise Cantor quitte son chantier de fouilles du Péloponnèse pour rentrer en Suède. Impatiente de revoir son fils, elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui a tué Henrik ? Pas un instant Louise ne veut croire que son fils unique se soit suicidé. Avec l'énergie du désespoir et une obstination d'archéologue, elle va tenter de reconstituer fragment par fragment les dernières années d'une vie brutalement interrompue.
Secondée par Aron, le père d'Henrik qu'elle a déniché au fin fond de l'Australie, Louise découvre que son fils avait une vie secrète, émaillée d'inquiétantes zones d'ombre. Pourquoi Henrik s'intéressait-il tant au cerveau du président Kennedy, disparu lors de son autopsie ? Pourquoi avait-il un appartement clandestin à Barcelone ? D'où provenaient les grosses sommes d'argent dont il disposait ? Que faisait-il au Mozambique dans un mouroir pour malades atteints du sida ? Quand Aron disparaît brusquement sans laisser de traces, Louise comprend qu'elle est aux prises avec des forces occultes qui la dépassent.
Au bord du gouffre mais plus déterminée que jamais, ses pas la conduisent au cour de l'Afrique. Une vérité effroyable l'y attend. A travers ce récit palpitant et lucide, Henning Mankell exprime sa colère contre le cynisme du monde occidental face au lent naufrage d'un continent rongé par le sida.

Encore une fois, M. Mankell m'a agréablement surpris. Le début de ce récit m'a laissé froid mais plus l'histoire avance, plus on veut savoir ce qui est arrivé à Henrik. Sa mère refait donc le parcours de ce dernier et on découvre l'Afrique raconté par un de ces habitants, soit Henning Mankell. En plus d'habiter la Suède, il vit aussi en Afrique et donc, on en apprend davantage sur ce continent.

Bref, en général, on ne s'ennuie pas avec ce thriller. Mankell réussie à nous captiver et son écriture est fidèle à ce qu'il a écrit par le passé. Même si on est pas dans la grande littérature et qu'il ne réinvente pas le thriller, on passe quand même un bon moment. C'est un roman tragique et très sombre et Mankell possède le talent nécessaire pour ce genre et donc, le tout est bien rendu.

Ce roman n'est certes pas mon préféré de cet écrivain mais il passe le test. En plus, il ne nous fait pas la morale parce que Mankell explique dans la postface qu'il a écrit ce roman en pensant à sa colère personnelle qui n'appartient qu'à lui-même. On peut dire pari réussi!

Depuis plusieurs années, Mankell appartient, selon moi, aux écrivains très compétants. Bravo!

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