jeudi 6 mai 2010

L'homme qui rit, Victor Hugo



Ma note: 7/10

Voici la quatrième de couverture: L'Angleterre a connu, cent quarante ans avant la France, une révolution, un parlement régicide, une république et une restauration fertile en règlements de comptes. Victor Hugo a choisi ce dernier épisode pour brosser un tableau épique de l'aristocratie anglaise à travers la destinée extraordinaire de Gwynplaine, l'Homme qui Rit. A la fois roman d'aventures, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de Hugo. C'est aussi le plus riche de toutes les obsessions de son auteur. On a cru pouvoir, à son propos, citer Freud et le surréalisme. Le bateau pris dans la tempête, la vision du pendu servant de vigie, la cabane-théâtre des saltimbanques, les tirades philosophiques d'Ursus, les machinations du traître Barkilphedro, la chirurgie monstrueuse d'Hardquanonne, le portrait de la princesse perverse, l'or des palais et le scandale à la chambre des lords sont, plus que des morceaux de bravoure, des morceaux d'anthologie.

Comment faire la critique d'un roman aussi éclaté? Comment évaluer un roman d'une telle richesse lyrique? Pour répondre à ces questions on doit avoir une connaissance littéraire hors norme mais surtout une connaissance de l'oeuvre de Hugo extraordinaire. Malheureusement je n'ai pas ces deux qualificatifs.

Ce que je sais, par contre, c'est que Victor Hugo est un pur génie. Homme de lettres, peintre, homme politique, etc, Hugo est un de ces rares écrivains qu'en le lisant, on veut se mettre à l'écriture tellement que cela semble facile. Hélas, on perd notre temps!! Hugo est seul sur son île et on a pas son talent!! On doit l'avouer!!

Donc, ce roman est une énorme fresque presque incompréhensible, si on compare aux autres romans de Hugo. Certains prétendent que c'est un roman philosophique, mais personnellement, je ne crois pas qu'il y ait autant de philosophie pour le caractériser comme tel. Je crois davantage que, pour ce qui est du genre littéraire, Hugo garde le cap des Misérables et on assiste plutôt à un roman engagé et d'une critique sociale comme seul notre cher Victor sait le faire.

Finalement, je ne vous conseille pas l'homme qui rit comme première approche de la littérature de Victor Hugo. Je vous recommande plutôt Les misérables ou Les travailleurs de la mer. Ils sont beaucoup plus facile d'accès à tout points de vue. Mais la vrai question qu'on doit se poser, à la lecture de tous ses romans, est la suivante: Est-ce que Hugo est le plus grand?

Une petite anecdote en terminant: L'homme qui rit est très implanté dans notre culture populaire. En effet, plusieurs créateurs s'en sont inspirés, comme par exemple, pour créer le personnage du Joker dans la BD Batman, on y retrouve donc un homme au sourire éternel dû à une blessure à la bouche.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire