dimanche 28 novembre 2010

Tandis que j'agonise, William Faulkner



Ma note: 8/10

Voici la quatrième de couverture: Histoire d'un voyage funéraire : accompagné de ses enfants, Anse Bundren fait un voyage de plusieurs jours pour enterrer sa femme. Chemin faisant, le corps se décompose et les désastres s'accumulent. Ce roman a permis à Jean-Louis Barrault de faire son entrée dans la vie théâtrale de Paris en 1935.

Quand on demande aux écrivains et spécialistes littéraires américains le nom du plus grand écrivain de l'histoire des États-Unis, un nom revient continuellement. Celui de William Faulkner. Avec raison.

C'est seulement la deuxième fois que je lisais Faulkner. En plus c'était il y a longtemps. J'avais hâte de redécouvrir ce grand écrivain. Surtout après mes nombreuses lectures de ces dernières années. Je voulais comparer. Et bien, je dois dire qu'il m'a épaté! Même si selon moi sa plume n'est pas aussi "spéciale" et extraordinaire que Cormac McCarthy (son héritier US), dès la première page, on voit le grand talent de Faulkner. Il n'y a pas un mot de trop, ça se lit bien et nous rentrons dans l'histoire d'un coup! C'est magnifique!

Pour ce roman en particulier, Faulkner fait parler une quinzaine de personnages à travers seulement 250 pages. Chaque personnage a son propre style, son propre caractère aussi. C'est une réussite. Faulkner nous invite à lire une prose au sommet de son art accompagnée d'un réalisme intransigeant. On est dans le sud américain des années 30. La pauvreté est très présente. La vie difficile. Dieu aussi est présent.

Finalement, en terminant la lecture je me demande si ça vaut la peine de lire un roman d'un auteur sans lire le reste de son oeuvre. Pour Faulkner c'est encore plus questionnable. On sent que ce roman fait partie d'une fresque. On sent qu'il nous manque quelque chose. On sent que Faulkner veut passer un message...

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