mercredi 26 janvier 2011

American psycho, Bret Easton Ellis



Ma note : 7,5/10

Voici la quatrième de couverture : " Je suis créatif, je suis jeune, [...] extrêmement motivé et extrêmement performant. Autrement dit, je suis foncièrement indispensable a la société ". Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman correspond au profil type du jeune Yuppie des années Trump. Comme ses associés de la Chemical Bank, il est d'une ambition sans scrupules. Comme ses amis, il rythme ses soirées-cocktails pauses cocaïne. À la seule différence que Patrick Bateman viole torture et tue. La nuit, il dévoile sa double personnalité en agressant de simples passants, des clochards, voire un ami. Mais il ne ressent jamais rien. Juste une légère contrariété lorsque ses scénarios ne se déroulent pas exactement comme prévu...

Écrit à la première personne, ce roman de Bret Easton Ellis fit scandale à sa sortie, surtout aux États-Unis. À cause de sa violence extrême, entre autres. Avec le recul, on peut affirmer que ce fut un scandale pour rien, en fin de compte. Certes ce roman est violent, mais nous sommes devenus avec le temps insensibles à cette violence. S'il sortait aujourd'hui, "American psycho" n'aurait pas dérangé. Mais en 1991, ce fut différent.

La violence commence réellement vers la page 200. Donc, l'entrée en matière est quand même longue. Au cours de notre lecture, on voyage dans la tête d'un tueur en série. Mais à la sauce Easton Ellis. Les marques de vêtements, des appareils électroniques, etc., sont omniprésentes encore une fois. Aussi, le style minimaliste de l'auteur est encore présent malgré un bouquin de 500 pages.

Au final, je dois vous dire que je m'attendais à mieux. J'avais lu plusieurs critiques qui l'encensaient. C'est vrai qu'il est original pour l'époque, mais sans plus selon moi. Je n'ai pas trouvé ça mauvais, loin de là. Mais j'ai pas lu non plus le chef-d'oeuvre que j'attendais. Quant à l'écrivain, M. Ellis, il a dit en entrevue qu'il voulait écrire un livre "à la Stephen King". Pour ma part, j'aime mieux le vrai "roi" de l'horreur, Stephen King lui-même!

1 commentaire: