vendredi 6 mai 2011

Midnight, Dean Koontz



Ma note : 8/10

Voici la quatrième de couverture: Sinistres nuits que celles de la Côte ! En Californie, Moonlight Cove sombre soudain dans le cauchemar. Cris rauques, haletants, sauvages... Ombres furtives plus rapides que des félins. Dans cette petite communauté jusqu'alors paisible, des gens sont mis en pièces par des espèces inconnues... Loups-garous, vampires ou créatures déchues ? Mystère ! Envoyé secret du FBI, Sam Booker découvre l'indicible horreur... Chrissie Foster, elle, sait qu'il s'agit de " convertis ". Elle a assisté à la métamorphose de ses parents. Quant à Tessa, venue enquêter sur le suicide de sa soeur, elle est à son tour confrontée à cette bande de charognards. Des " régressifs " ! Pur produit d'un cerveau dérangé. Sam Booker en a la certitude lorsqu'il apprend l'existence du projet Faucon-Lune...

Quelle joie de retrouver un roman où l'horreur à "l'ancienne" est omniprésente. Par cette expression j'entends un retour aux sources, de "Frankenstein" à "L'île du Dr. Moreau" en passant par "Dracula"(dans une moindre mesure cependant). Donc, Koontz a misé sur la sensation du lecteur provoquée par une écriture sombre, obscure, qui a pour but de faire peur. On est loin des romances (de l'horreur) qui sont maintenant très présentes sur le marché de l'édition. Alors, en ces jours où la "Bit lit" est maître et où le thriller a innondé les librairies, relire ce roman de Dean Koontz écrit en 1989 est un véritable plaisir.

En plus d'avoir les classiques de l'horreur (mentionnés plus haut) comme influence, on sent aussi que "Salem" de Stephen King n'est pas trop loin non plus, tout comme les zombies de George A. Romero (en film). J'ai beaucoup aimé l'atmosphère terrifiante créée par l'auteur et son style d'écriture se prête parfaitement à ce genre en particulier. Il y a quelques longueurs dans le récit mais rien pour rebuter le lecteur.

Finalement, étant amateur de l'horreur "pure" et des romans de loups-garous, de zombies et de vampires, je me permets de vous conseiller cette lecture. Par contre, on doit aussi aimer Dean Koontz au préalable (parce que la science et le fantastique sont encore une fois réunis), ce qui n'est pas le lot de tous. Probablement pas le meilleur "Koontz", mais assurément dans le peloton de tête.

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