vendredi 13 janvier 2012

L'identité, Milan Kundera



Ma note: 8/10

Voici la quatrième de couverture: Confondre l'apparence physique de l'aimée avec celle d'une autre. Combien de fois il a déjà vécu cela! Toujours avec le même étonnement: la différence entre elle et les autres est-elle donc si infime ? Comment se peut-il qu'il ne sache pas reconnaître la silhouette de l'être le plus aimé, de l'être qu'il tient pour incomparable ?

C'est un autre bouquin de Kundera paru lors de sa période française. Lui aussi très court, 160 pages seulement, "L'identité" est construit un peu différemment des autres romans de cet auteur, en ce sens qu'il est un peu plus conventionnel. Milan Kundera ne met pas son récit sur pause pour nous entretenir de différents sujets philosophiques (et autres), mais construit plutôt son roman comme les autres romanciers le font, en ayant une histoire fictive du début jusqu'à la fin.

Les idées qui nous sont partagées proviennent soit du récit en tant que tel ou d'un personnage du roman, le trotskiste, une connaissance de Chantal, le personnage principal.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Pour sa période français, je crois qu'il est le plus réussi. Ce genre de petit récit (parce que c'est davantage une novella qu'un roman) se prête mieux en récit conventionnel (comme je l'expliquais plus haut) qu'en ayant une intention trop grande de propager des idées (comme ce fût le cas pour "La lenteur" et "L'ignorance").

Malgré le pessimisme de Kundera (ce pessimisme qui se dégage très fortement dans ses romans), ici il y a une légère lumière qui jaillit. Mais je ne vous dis pas où (dans l'histoire). À vous de tirer vos conclusions...

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